Thermographie aérienne : une solution efficace à condition d’avoir le bon drone.
La thermographie aérienne est de plus en plus utilisé par les professionnels de l’inspection des bâtiments dans le cadre du décret tertiaire.
En effet, c’est une solution qui permet d’obtenir des informations précises sur la couverture des bâtiments.
Or, les déperditions énergétiques, visibles grâce à la thermographie, sont principalement localisées sur la couverture. Les toitures sont responsable de plus de 50% des déperditions énergétiques.
Par conséquent, l’inspection thermique d’un bâtiment doit évidement contenir plus que les éléments de la partie inférieure du bâtiment. Il faut avoir une vrai vision de la toiture.
Qui dit toiture ou couverture dit travaux aérien. Le drone a donc toute sa place pour porter un capteur thermique, permettant de rendre des thermogrammes pour analyse par des spécialistes.
Quels drones utiliser pour la réalisation d’une thermographie aérienne?
Au delà du choix du drone, c’est la caméra qui compte.
Deux éléments principaux permettent de se décider :
- la résolution de la caméra : plusieurs possibilités :
- 640 x 512
- 336 x 256
- Qualité inférieure
- le mode radiométrique ou non.
Une caméra thermique radiométrique mesure l’énergie transporter par les rayonnements éléctromagnétique. Cette option, présente sur certaines caméras thermique, permet, une fois la caméra thermique bien étalonnée, de mesurer les températures.
Côté résolution, c’est un peu comme pour la résolution d’une caméra dans le visible. Plus la résolution est forte, plus les détails captés sont importants.
Pour la réalisation d’une orthophotographie thermique, seules les caméras équipés d’un capteur 640 pourra reconstituer la photo, avec un taux de recouvrement important.
Ainsi, le choix du drone n’est pas le plus stratégique. C’est la caméra qui capte la donnée thermique, c’est donc la caméra qui prime.
Mais les caméras de haute qualité sont souvent lourdes. Ainsi, une caméra de type DJI Zenmuse xt2, sera portée par un drone comme le matrice 200/210 ou le matrice 300.
Cependant, DJI a sorti récemment une qualité de capteur importante sur un drone léger : le DJI Mavic enterprise advanced. Sa grande résolution et son petit format en font un capteur de référence qui devrait avoir un grand succès.
Avec les obligations liées au décret tertiaire pour les entreprises et le demandes d’inspection par drone grandissantes, c’est un format de Drone qui aura son succès. Par conséquent, c’est un achat qui dans le futur vous permettra de trouver des contrats adns le photovoltaïques et l’inspection technique par drone au service des déperditions énergétiques.
Voici quelques exemples de caméra, majoritairement vendues par Flir qui s’est associé à DJI pour faire des capteurs intégrables sur les drones de la marque.
- Caméra thermique Flir vue TZ20 : c’est la rolls des caméras.
- Résolution : 640 X 512 en 30 hz
- Caméra thermique Flir XT2 : l’idéal, mais n’est plus fabriqué.
- Résolution : 640 X 512, avec d’autres résolutions possibles en fonction des modèles.
- Radiométrique, format JPEG et R-JPEG, à nouveau en fonction des modèles
- Double caméra avec le visible en parallèle
- Caméra DJI XTS:
- Résolution : 640 X 512 en 25 hz
- Radiométrique : format JPEG et R-JPEG
- Caméra intégré : Le mavic 2 enterprise advanced
- Double caméra optique et thermique
- Résolution : 640 X 512
- Capteur CMOS 1/2 pouce
- Radiométrique, format JPEG et R-JPEG
Ce qu’il faut retenir de ces caméras ou de ces drones, c’est la résolution et le format radiométrique ou non.
Ensuite, en fonction des missions et de la précision du rendu souhaité, chaque optique a ses avantages.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le métier, il existe des formations drone réalisées par des professionnels agréés pour apprendre à piloter mais également des formations à la thermographie, permettant de prendre en main le sujet.