Faire de l’inspection par Drone avec Pix4D Cloud

Pix4D : la version Cloud est une solution pour réaliser des inspections d’ouvrage.

Inspection par Drone ou à l’aide d’autres technologies, ce n’est pas vraiment le sujet. Le seul sujet c’est la donnée. Si on peut voir l’information que le client final recherche, c’est le seul objectif. Ainsi, dans des photogrammétries réalisées à des objectifs d’inspection, on complète souvent avec des photos au sol, qui se marient très bien avec les photographies réalisées par Drone.

Image du site officiel DJI

L’outil « inspect » sur Pix4D, inspection visuelle à partir d’une modélisation.

A l’origine, Pix4D est un logiciel de photogrammétrie dédié aux calculs de surfaces et de volumes. Idéal pour les carrières, son application s’est étendue. On l’utilise maintenant pour l’inspection de bâtiment afin de modéliser l’information sur laquelle on peut ensuite travailler.

Réaliser un vol d’inspection d’un bâtiment dans l’objectif de faire une modélisation 3D.

  1. Tout d’abord, vous aurez besoin d’un drone équipé d’une caméra de haute qualité et capable de prendre des photos à très haute résolution (minimum de 20 millions de pixels). Vous devrez également vous assurer que vous disposez de toutes les autorisations nécessaires pour voler sur le site en question.
  2. Puis, vous devrez planifier votre vol de manière à couvrir tous les angles du bâtiment et à prendre des photos de chaque côté. Il est nécessaire de prendre assez de photos pour couvrir chaque partie du bâtiment avec un peu d’angle pour la partie supérieure, afin de ne pas avoir de trou sur la couverture. Pour la couverture ou la partie supérieure d’un bâtiment, voici la procédure à respecter pour ne surtout pas manquer d’image:
    1. Faites 3 vols automatiques avec des angles différents : chaque vol doit couvrir l’ensemble du bâtiment. Mais à chaque vol, il faut ajouter 60 degrés dans le grid afin d’avoir des vues différentes. Ces vols doivent être réalisées avec une caméra qui a un angle de 15 degrés environ, afin de ne pas louper les photos qui permettront de reconstituer les 3D.
    2. Ensuite, faites un POI (point of interest) autour du bâtiment, afin d’avoir les images de la partie supérieure. Ces images permettront d’être alliées aux vols automatiques pour boucler l’ensemble de la modélisation. Pour le POI, il faut mettre de l’angle et surtout éviter d’avoir du ciel dans les photos. Si c’est le cas, c’est compliqué ensuite à nettoyer, mais il faudra le faire pour avoir un nuage de points correct. Soyez donc prudent sur cette partie du vol et regardez bien toute les photos du drone avant de les charger sur Pix4D.
  3. Une fois que vous avez pris toutes les photos nécessaires, vous pouvez utiliser un logiciel de photogrammétrie pour transformer ces photos en nuages de points. Ces nuages de points peuvent être utilisés pour créer une maquette 3D du bâtiment. L’idéal est d’ouvrir Pix4D pour charger les photos et lancer la modélisation. Pour ajouter des détails supplémentaires et finaliser votre modèle, il faudra travailler en amont sur la version Desktop.

Pour réaliser ces vols de drone, le phantom 4 RTK est la machine idéale, mais avec le tout dernier Mavic 3 enterprise, franchement, c’est le mieux et le top !

Chargement du modèle dans le cloud et utilisation de l’outil Inspect.

Dès que votre modèle est chargée, le travail est désormais terminé. Il faut juste accéder au lien que vous pouvez intégrer dans une page web.

Sur ce lien, vous aurez aux rudiments de Pix4D, ce qui est parfait pour réaliser une inspection minutieuse. On profite ainsi de la puissance serveur de pix4D

Sur cette image, on peut voir l’organisation de la version cloud de pix4D. On observe au centre la modélisation réalisée par le logiciel d’après les captures du drone. Ensuite à droite, on a une barre d’outils. La dernière fonction, en forme de cible, permet de cibler un endroit précis du modèle. Ensuite, les photos qui ont été utilisées pour fabriquer cette partie du modèle apparaissent sur le menu de droite. En regardant les photos, on peut les ouvrir, les analyser et observer précisément ce qui nous intéresse. Ce ciblage peut être enregistrer.

On peut alors travailler une succession de pathologies, les annoter ou les classer. Ce travail d’inspection qui se fait directement sur la plateforme, peut également être exporté sous format excel. Cette dernière possibilité est importante pour les bureaux d’études qui ont l’habitude de travailler sur des rapports de classement de pathologies.

L’inspection par Drone, une activité accessible mais qui reste aux mains des spécialistes.

L’inspection par Drone, c’est accessible. Au sens où organiser un vol de drone n’est pas compliqué. En revanche, il faut noter que sans une connaissance précise du bâtiment et de ses pathologies, l’inspection ne sera pas fait comme il faut. Aussi, si un pilote de drone vous promet une information pertinente, il faut vérifier qu’il a les connaissances et les compétences pour commenter son travail. Car un vol est réussit si le vol est anticipé en fonction du type du bâtiment, de sa nature et de ses éventuelles pathologies.